- Les États-Unis ont attaqué ces dernières semaines plusieurs navires, présentés comme des embarcations de narcotrafiquants, dans les Caraïbes.
- Dans ce contexte, la République dominicaine a indiqué ce jeudi 30 octobre avoir intercepté un bateau transportant 650 paquets de cocaïne.
- Celui-ci était « en provenance d’Amérique du Sud », ont précisé les autorités du pays.
Les États-Unis ne sont pas les seuls à cibler les trafiquants de drogue dans les Caraïbes. La République dominicaine a annoncé ce jeudi 30 octobre avoir intercepté à Baní, au sud du pays, un bateau transportant 650 paquets de cocaïne. L’embarcation était « en provenance d’Amérique du Sud
« , a précisé la Direction nationale de contrôle des drogues (DNCD), dans un communiqué.
Aucune information n’a toutefois filtré sur le pays d’origine précis du navire, ni sur le poids de la drogue saisie. Les autorités ont en revanche ajouté que deux Dominicains avaient été arrêtés lors de cette opération. Selon la DNCD, cet épisode marque un « coup porté aux structures criminelles
» et réaffirme l’engagement de Saint-Domingue à « refuser l’utilisation de ses eaux juridictionnelles aux réseaux de trafic de drogue nationaux et internationaux
« .
15 attaques de bateaux revendiquées par les États-Unis
Cet arraisonnement est loin d’être anodin, car il intervient en plein déploiement militaire américain dans la région. Depuis plusieurs semaines, l’US Army a revendiqué 15 attaques contre des bateaux que l’administration Trump présente comme appartenant à des narcotrafiquants. D’après Washington, 62 personnes seraient décédées dans ces frappes, pour lesquelles les États-Unis mobilisent d’importants moyens aériens et maritimes. Grâce à ces actions, « les bateaux de drogue ne viennent plus
» dans cette zone, avait assuré mardi Donald Trump.
Dans le même temps, le milliardaire républicain agite ces derniers jours la menace d’une intervention militaire au Venezuela, qu’il accuse de favoriser le trafic de drogue vers le territoire américain. Le dirigeant a reconnu avoir autorisé des opérations clandestines de la CIA sur le territoire vénézuélien, mais a aussi évoqué des frappes terrestres visant des objectifs narco-terroristes. Des déclarations vivement condamnées par le président du pays, Nicolás Maduro.
En début de semaine, l’arrivée de l’USS Gravely, un navire de guerre américain, à Port d’Espagne (Trinité-et-Tobago), à quelques kilomètres des côtes vénézuéliennes, avait de nouveau suscité l’ire de Caracas, qui y avait vu une « provocation
» de la part des États-Unis. Comme prévu, ce bateau a finalement quitté l’archipel anglophone ce jeudi. Le Pentagone n’a en revanche livré aucun élément sur sa prochaine destination.










