Et soudain, fiscalistes et notaires sont pris d’assaut. Leurs agendas se remplissent plus vite que celui d’un dentiste à la mode, à mesure que ponction sur les holdings patrimoniales, refonte du pacte Dutreil sur la transmission familiale des entreprises ou impôt sur la fortune non productive rythment les discussions sur le budget pour 2026. Tandis que la gauche réclame « plus de justice fiscale » et que la droite dénonce une « folie » susceptible de pénaliser la croissance économique, les riches particuliers visés font leurs comptes.
« Nous recevons beaucoup de sollicitations qui s’expliquent par la montée de l’inquiétude chez les dirigeants d’entreprises et les investisseurs pour qui les niveaux d’impôts évoqués deviennent insoutenables », relate Benjamin Lafaye, associé du cabinet d’avocats Cornet Vincent Segurel à Lyon, qui prévient : « Certains ont commencé à s’organiser pour quitter la France au cas où ces projets fiscaux verraient le jour. »
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