Anca Alexandrescu (au centre) annonce sa candidature au poste de maire de Bucarest, le 14 novembre 2025. A sa gauche, George Simion, le chef du parti d’extrême droite AUR, qui soutient sa candidature.

L’extrême droite pourrait remporter la mairie de Bucarest, le 7 décembre, un an après l’annulation d’une élection présidentielle entachée d’irrégularités et de soupçons d’ingérence attribuée à la Russie. A la différence des municipales de juin 2024, où le centriste Nicusor Dan – élu en mai président de la République – avait remporté un deuxième mandat à la tête de la capitale notamment grâce à son action résolue contre la mafia immobilière, les résultats pourraient être plus fragmentés. « Cette fois, il n’y a pas de candidat rassembleur comme l’était M. Dan », explique le consultant politique Cristian Andrei.

Selon plusieurs sondages, quatre candidats sur 16 sont au coude-à-coude : le libéral Ciprian Ciucu (Parti national libéral, PNL), Daniel Baluta du Parti social-démocrate (PSD), le centriste Catalin Drula, du parti Union Sauvez la Roumanie (USR), qui cherche les faveurs du président Nicusor Dan, et enfin l’indépendante Anca Alexandrescu, soutenue par le parti d’extrême droite Alliance pour l’unité des Roumains (AUR) et les conservateurs du Parti national paysan chrétien-démocrate (PNTCD).

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