Plus aucun Français n’est engagé en simple à l’US Open de tennis après l’élimination au troisième tour de Jessika Ponchet (143ᵉ mondiale) par la Danoise Caroline Wozniacki (71ᵉ) 6-3, 6-2 samedi 31 août à New York.
Ponchet, qui avait profité au tour précédent du forfait de la numéro quatre mondiale Elena Rybakina, avait prolongé un peu l’aventure tricolore, quand tous les autres avaient été éliminés au plus tard jeudi au deuxième tour.
C’est un nouveau camouflet lors d’un tournoi majeur pour un tennis français en perte de vitesse, après des Jeux olympiques catastrophiques à Paris il y a un mois – aucun quart de finaliste, peu importe l’épreuve. L’absence de représentant tricolore en huitièmes de finale du dernier Grand Chelem de la saison se répète, après 2021 et 2023. Chez les hommes, aucun Français n’a même atteint cette année le troisième tour, une première depuis 1995. Cela malgré quatorze engagés chez les hommes, le deuxième contingent derrière les Etats-Unis (dix-sept), et sept chez les femmes, le cinquième contingent.
Le meilleur tournoi de la carrière de Jessika Ponchet
Samedi, Jessika Ponchet, 27 ans, qui a malgré tout réussi le meilleur tournoi majeur de sa carrière, a été plombée par vingt-sept fautes directes.
« L’expérience était dingue, je n’avais jamais gagné un match ici, là je me retrouve au troisième tour en ayant passé les qualifications, en ne faisant que des bons matchs gagnés en deux sets, donc c’est vrai que l’expérience, quoi qu’il arrive, elle est là, donc je suis quand même super contente du tournoi », a-t-elle commenté.
Ponchet a été mise sous pression d’entrée par Wozniacki, 34 ans, ancienne numéro une mondiale, revenue sur le circuit il y a un an après une deuxième maternité. La Française n’a jamais réussi à mettre la Danoise en danger sur son service, avec aucune balle de break, en 1 heure 15 de jeu.
« J’ai vraiment très mal retourné, c’est dommage. Je manque de régularité. L’avantage par contre, c’est que je peux améliorer mon jeu sur tous les plans, que ce soit les attaques, les montées à la volée, le pourcentage de première balle au service, les retours, les zones à la volée que je joue, et le physique », a ajouté la joueuse qui s’entraîne depuis quelques mois avec l’ex-numéro une française Nathalie Tauziat.