Le 1er-Mai est un jour historiquement chômé pour tous les travailleurs.
La confédération nationale des boulangers a ainsi recommandé de fermer les établissements.
Certains ont décidé d’ouvrir leurs portes malgré le risque de sanction.

En ce 1er mai, jour de la Fête du travail, de nombreuses entreprises resteront fermées comme le préconise la loi. Malgré les recommandations des confédérations nationales, certains boulangers et fleuristes souhaitent continuer d’accueillir leurs clients aujourd’hui. C’est le cas de cette boulangerie qui s’apprête à une journée assez chargée parce qu’entre les communions et les baptêmes du quartier, les commandes sont nombreuses. En plus du patron, plusieurs salariés s’affairent donc derrière le comptoir. Or, dans le cas d’un contrôle de l’inspection du travail, l’entreprise s’expose à une amende de 750 euros par salariés présents. 

Toutefois, la législation est un peu floue. La loi actuelle empêche théoriquement de faire travailler leur personnel en ce 1er-Mai, à l’exception « des établissements et services qui, en raison de la nature de leur activité, ne peuvent interrompre le travail ». Les différents secteurs concernés ne sont pas détaillés, laissant une marge trouble pour les chefs d’entreprises. Le gouvernement cherche ainsi à changer la loi.

Emma ALLAMAND

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