
A la fin du premier semestre 2025, le petit monde des flottes automobiles d’entreprise a été pris d’un immense vertige. Gestionnaires de parc, loueurs de longue durée, responsables des grands comptes chez les constructeurs, tous ont assisté à un effondrement du marché, un trou d’air massif dans les ventes de véhicules neufs aux professionnels qui a rappelé à certains le printemps 2020 et l’apparition du Covid-19 : − 18 % au mois de mai 2025, − 19 % en juin. Et, contrairement ce qui s’est passé à l’époque de la pandémie, cette dégringolade n’a pas été suivie d’un fort rebond à l’été. Les baisses ont été encore importantes jusqu’aux ventes de septembre, en baisse de 7 %.
Conséquence de ce petit krach automobile : 2025 pourrait se terminer sur une baisse à deux chiffres du marché des flottes. En ce qui concerne les voitures particulières (62 % des achats de véhicules professionnels), les immatriculations pour les entreprises reculaient de 11 % sur les neuf premiers mois de l’année, par rapport à la même période de 2024 (− 10,1 % si on ajoute les utilitaires, comme les camionnettes et les fourgons).
Il vous reste 85.23% de cet article à lire. La suite est réservée aux abonnés.