Le Rassemblement national et le Parti socialiste reçus vendredi matin par Sébastien Lecornu

Le Rassemblement national et le Parti socialiste seront reçus vendredi matin par le premier ministre Sébastien Lecornu dont ils attendent des ouvertures sur le projet de budget pour 2026, le menaçant d’une éventuelle censure.

Marine Le Pen est attendue à 9 heures à Matignon, puis la délégation socialiste à 10 h 30. Se succéderont ensuite dans le bureau de Sébastien Lecornu les communistes à 12 h 30 puis les Ecologistes à 15 h 45. Un rendez-vous jeudi avec le groupe indépendant Liot a finalement été annulé.

Sébastien Lecornu, qui a rencontré plusieurs fois les responsables du « socle commun » (Renaissance, Modem, Horizons, LR), a également déjà reçu les partis d’opposition depuis qu’il a succédé à François Bayrou.

Mercredi, le premier ministre a assuré les principaux syndicaux, dans un courrier qui leur a été adressé, qu’il retiendrait dans le prochain budget de la sécurité sociale « certaines mesures issues du “conclave” sur la retraite, notamment celle relative à l’amélioration de la retraite des femmes ».

« C’est un courrier qui ne répond en rien à la question du moment », estime Yvan Ricordeau, numéro deux de la CFDT, interrogé par l’Agence France-Presse. « Il n’y a pas de mesure sur la question du pouvoir d’achat, pas de mesure sur la conditionnalité des aides aux entreprises, rien sur la taxe sur les plus riches », poursuit-il.

Le premier ministre « ne répond à aucune de nos exigences », abonde Sophie Binet, qui maintient la demande d’abrogation de la réforme des retraites de 2023. Selon plusieurs sources syndicalistes, l’intersyndicale attendra la semaine prochaine, lundi ou mardi, pour se réunir et décider de la suite. « On prendra nos décisions en fonction de [l]a copie » de Sébastien Lecornu, « on veut savoir quel sera le gouvernement, si ça sera lui le premier ministre, et quel sera le budget », a indiqué Sophie Binet sur BFMTV-RMC.

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