Le secrétaire général du parti Renaissance, Gabriel Attal, lors du congrès de rentrée du parti à Arras, le 21 septembre 2025.

Un nouveau chapitre s’est ouvert pour Renaissance, celui de l’après-Macron. C’est le message envoyé par Gabriel Attal devant plusieurs milliers de militants et élus, réunis dimanche 21 septembre après-midi au Parc des expositions d’Arras, au dernier jour du congrès du parti, qui se tenait de samedi à dimanche. Sur fond de slogans « Attal président ! » régulièrement entonnés par les Jeunes en marche, le secrétaire général du parti fondé en 2016 par Emmanuel Macron a appelé Renaissance à « se réinventer » et jeté les bases d’un projet de « nouvelle République » en vue de 2027.

Mais l’unité que Gabriel Attal souhaitait afficher derrière lui n’a pas été au rendez-vous. Mal à l’aise avec les critiques exprimées par leur chef de parti ces dernières semaines à l’égard d’Emmanuel Macron, et l’annonce d’un discours de rupture assumé avec l’héritage du président de la République, de nombreux cadres de Renaissance étaient aux abonnés absents.

Certains ténors du parti ont fait le choix de sécher le discours de clôture au dernier moment, laissant plusieurs chaises vacantes au premier rang, à l’instar des ministres démissionnaires Benjamin Haddad, Eric Lombard, Aurore Bergé, Laurent Saint-Martin et Clara Chappaz, présents le matin même, et Elisabeth Borne, présidente du conseil national du parti, dont la présence avait été confirmée trois jours plus tôt.

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