
Le 1er juillet, le maire de Bordeaux, l’écologiste Pierre Hurmic, officialisait le lancement de son grand projet de solarisation du toit de la base sous-marine. L’ambition : installer 6 500 panneaux photovoltaïques sur 13 000 mètres carrés de ce bâtiment bordelais construit par les Allemands en 1943. L’objectif : revendre l’électricité produite aux entreprises et aux commerçants du quartier des Bassins à flot, dans un rayon de 2 kilomètres.
Depuis son élection en 2020, l’édile bordelais a lancé un vaste projet de solarisation pour faire de Bordeaux « la première ville solaire en France », en projetant d’installer, d’ici à la fin de son mandat, en 2026, 60 000 mètres carrés de panneaux solaires sur les bâtiments publics municipaux, et d’atteindre 41 % d’autonomie énergétique.
Mais, le 8 juillet, la liquidation d’EverWatt, l’actionnaire principal de BoucL Energie, qui avait remporté l’appel à projets, jette un froid. Puis, dans le courant de l’été, son second actionnaire, le fonds d’investissement Conquest, qui a injecté 34 millions d’euros dans l’entreprise, se désengage également. BoucL Energie est contraint d’annoncer, fin août, sa liquidation judiciaire, et le licenciement de ses 18 collaborateurs. Conquest a avancé qu’il ne pouvait plus soutenir la croissance d’un acteur du photovoltaïque sur l’autoconsommation collective.
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