Les centaines de militaires de la garde nationale envoyés à Chicago pour soutenir la police de l’immigration ne peuvent pas y être déployés même s’ils peuvent rester dans l’Etat de l’Illinois, a jugé, samedi 11 octobre, une cour d’appel américaine. Cette décision confirme en grande partie la suspension annoncée jeudi par une juge fédérale de cette mobilisation décrétée par Donald Trump, dans le cadre de sa campagne d’expulsion massive.
« Il est ordonné d’accéder à la demande visant à obtenir un sursis administratif concernant la fédéralisation de la garde nationale [normalement sous le contrôle des Etats] et de la rejeter en ce qui concerne le déploiement », a fait savoir la cour d’appel.
L’administration Trump avait fait appel de la décision rendue jeudi par la juge fédérale April Perry suspendant pour deux semaines le déploiement de la garde nationale à Chicago, une ville dirigée par les démocrates.
Manifestations
Cet appel avait été motivé selon la Maison Blanche par la nécessité de « protéger les agents et biens fédéraux » à Chicago, après des manifestations devant des bâtiments de la police de l’immigration (ICE).
Environ 200 gardes nationaux du Texas et 300 membres de ce corps de réservistes de l’Illinois ont été envoyés à Chicago, selon les données de l’armée américaine.
La décision de la cour d’appel permet de suspendre le déploiement des troupes jusqu’à ce qu’elle puisse entendre d’autres arguments.
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