Dwayne Johnson et Mark Kerr avant la projection de « The Smashing Machine », de Benny Safdie, à la Mostra de Venise, en Italie, le 1er septembre 2025.

Il n’y en a que pour eux, ou presque. En cette première semaine de Mostra, difficile de trouver en compétition des personnages de femmes de premier plan. Testostéronés ou lettrés, politiciens, artistes ou simples employés, ces hommes qui occupent les écrans traversent tous une crise passagère qui remet en cause leur identité. Dans The Smashing Machine, étonnant premier long-métrage solo au cœur tendre de Benny Safdie, Dwayne Johnson est Mark Kerr, un des pionniers des arts martiaux mixtes qui, après une longue série de combats victorieux, connaît des soucis d’addiction et des tensions dans son couple. Son équilibre est menacé quand se profile la possibilité de la défaite. Film sur l’amitié, les hauts et les bas, les choix et les sacrifices, The Smashing Machine va chercher sous les muscles la bonté d’un personnage abîmé.

Chez Guillermo del Toro, c’est en réalisant enfin son rêve de maîtriser la mort que Victor Frankenstein (Oscar Isaac) se rend compte que la quête qui a guidé toute son existence était sans doute une erreur. Et que sa créature (Jacob Elordi) n’est peut-être pas à la hauteur de ce qu’il en attendait. A moins que ce soit l’inverse. Avec Frankenstein, récit à deux voix d’une grande maîtrise formelle, le cinéaste mexicain propose un passionnant dépassement de la question du monstre pour penser une humanité blessée.

Il vous reste 71.96% de cet article à lire. La suite est réservée aux abonnés.

Partager
Exit mobile version