Des personnes assistent à une cérémonie commémorative sous un pont détruit à Irpin, au nord-ouest de Kiev, le 24 février 2025, à l’occasion du troisième anniversaire de l’invasion de l’Ukraine par la Russie.

Après des mois de tâtonnements diplomatiques et de tentatives de pourparlers durant lesquelles la Russie n’aura cessé d’intensifier sa machine de guerre, le sort de l’invasion en Ukraine devrait être de nouveau mis en jeu, vendredi 15 août. La rencontre tant attendue entre les présidents russe et américain se tiendra dans la région d’Anchorage, en Alaska, sans le dirigeant ukrainien, Volodymyr Zelensky, qui n’a pas été convié. Ce dernier multiplie les tentatives de ralliement et les appels à l’unité auprès de ses alliés européens pour influencer le sommet, demandant à maintenir la pression sur Vladimir Poutine.

Mercredi, Donald Trump a dit espérer parvenir à organiser un sommet trilatéral dans la foulée de cette première rencontre en Alaska. Il a également menacé la Russie de « conséquences très graves » si cette dernière refusait d’accepter un cessez-le-feu à la suite de leurs discussions.

Mais ces menaces ne sont guère plus prises au sérieux en Ukraine. Le président américain n’a cessé, depuis son arrivée au pouvoir en janvier, de répéter qu’il allait sanctionner son homologue russe pour le forcer à stopper son invasion, sans jamais passer à l’acte. L’annonce de la rencontre du 15 août a d’ailleurs été révélée au dernier jour d’un ultimatum américain censé imposer des sanctions à la Russie si elle n’acceptait pas un cessez-le-feu immédiat, le 8 août. Le rendez-vous en Alaska devrait bien se dérouler, tandis que les assauts russes sur l’Ukraine, eux, se poursuivent.

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