
Fini les 2A, 2B et 2G qui désorientaient certains passagers : les terminaux de l’aéroport Paris - Charles-de-Gaulle vont être rebaptisés d’un seul chiffre, de 1 à 7. Un « choc de simplification » annoncé par le gestionnaire de l’installation, lundi 8 décembre, qui sera effectif en mars 2027.
A l’heure actuelle, les terminaux du premier aéroport français, principale porte d’entrée dans le pays, portent des noms allant de 1 – le premier de la plateforme, inauguré en 1974 – à 3, avec de multiples déclinaisons du 2 sur des bâtiments différents : 2A, 2B, 2C, 2F, et même 2EK, 2EL, 2EM… Selon le Groupe ADP (ex-Aéroports de Paris), « plusieurs passagers, en particulier internationaux et en correspondance, remontent des difficultés, dans les différentes évaluations clients, pour s’orienter et se retrouver dans l’aéroport », qui a accueilli, en 2024, quelque 70 millions de voyageurs.
L’objectif des nouvelles dénominations est de rendre les déplacements « parfaitement intuitifs pour tous les passagers, en particulier ceux en correspondance, ce qui concerne plus de 30 % des passagers quotidiens » utilisant la plateforme, a fait valoir ADP dans un communiqué. Désormais, « les terminaux porteront seulement un chiffre et non plus un chiffre et/ou une lettre » et « la numérotation des terminaux suivra le flux emprunté par les passagers arrivant par la route et le RER ».
Nouvelle ligne ferroviaire CDG Express
Ainsi, le terminal 1 gardera son nom, mais « chaque terminal ensuite disposera d’un numéro, dans l’ordre croissant », jusqu’au 7. A titre d’exemple, l’actuel 2E s’appellera le 5 et le 2F le 6. Les salles d’embarquement, une fois passés les contrôles de sécurité, recevront, quant à elles, des lettres distinctes.
L’échéance de mars 2027 a été choisie par ADP pour coïncider avec l’ouverture prévue de la ligne ferroviaire directe CDG Express, qui reliera Paris - Charles-de-Gaulle à la gare de l’Est, à Paris, en vingt minutes, toutes les quinze minutes.
ADP, contrôlé à 50,6 % par l’Etat, a fait valoir que ce chantier entraînerait le changement ou l’installation de 3 000 panneaux dans les terminaux et 600 dans les parkings, outre 250 « objets de signalisation routière ». L’entreprise a aussi promis que ce « big bang » constituerait le « point de départ d’une transformation complète du parcours passagers dans les prochaines années ».

