La présidente du groupe RN, Marine Le Pen, à l’Assemblée nationale, à Paris, le 8 septembre 2025.

C’est une bataille qui agitera les couloirs de l’Assemblée nationale jusqu’à la fin du mois de septembre. Pas celle du budget, ni d’un accord de non-censure, mais bien celle du renouvellement du bureau de l’Assemblée. Cette instance, qui constitue la plus haute autorité collégiale du Palais-Bourbon, détient une compétence générale sur l’organisation et le fonctionnement interne de l’institution. Comme à chaque rentrée, excepté pour la présidence de l’Assemblée, la vingtaine de membres de ce bureau, qui comprend six vice-présidents, trois questeurs et 12 secrétaires, verront leur poste remis en jeu le 1er octobre. Un renouvellement qui revêt un caractère très politique en cette période instable.

Tout se jouera autour d’une question : le Rassemblement national (RN) fera-t-il son retour au bureau ? Présent de 2022 à 2024, le parti de Marine Le Pen en avait été exclu après la dissolution, les autres groupes transposant le front républicain des électeurs dans l’Hémicycle. Le président des députés Renaissance, Gabriel Attal, était le premier à appeler à un vote « ni RN ni LFI ». L’UDR d’Eric Ciotti mais aussi les Démocrates du MoDem s’étaient également retrouvés absents du bureau, où le Nouveau Front populaire (NFP) avait récupéré une majorité inespérée.

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