A l’entrée d’une cellule de garde à vue, à l’hôtel de police de Nancy, le 28 octobre 2024.

Dans les bureaux exigus, le thermomètre est redescendu, mercredi 23 juillet. Les policiers ont remis leurs pantalons d’uniforme et lâché leurs bermudas. Les ventilateurs ne tournent plus à fond, et les quelques rares stores ont été remontés. Mais le souvenir de la dernière vague de chaleur, fin juin-début juillet, est encore aigu. Dans le vieil hôtel de police de Nancy, massive construction brutaliste de cinq étages, les températures ont atteint des records, générant un très grand inconfort pour les agents.

Dans les locaux vétustes de ce commissariat datant de la fin des années 1970, qui abritent quelque 700 fonctionnaires, les murs sont défraîchis, les huisseries pour beaucoup inchangées depuis la construction, et la plupart des fenêtres ne disposent ni de rideau occultant ni de store. Quand la canicule s’est installée, des ventilateurs ont été dépêchés dans les bureaux qui en manquaient, et des bouteilles d’eau distribuées aux patrouilles pédestres. Une note de service du chef du département de la police nationale a précisé la possibilité du télétravail et d’horaires décalés pour les agents administratifs. Mais la plupart des enquêteurs ont dû continuer à travailler dans des pièces surchauffées.

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