Vue aérienne du terrain de l’usine Stellantis de Poissy (Yvelines), le 12 février 2025.

Chez Stellantis, à Poissy (Yvelines), il y a forcément de l’amertume en cette rentrée. Le constructeur automobile a annoncé, en juillet, doubler la capacité de production de son site de Kénitra, au Maroc, avec, à la clé, 3 000 emplois en plus des 3 500 existants. Pendant ce temps, la dernière usine d’assemblage de voitures en Ile-de-France n’est toujours pas fixée sur son avenir au-delà de 2028. Actuellement, 2 000 personnes, en deux équipes, se relaient matin et après-midi pour fabriquer 90 000 Opel Mokka et DS 3 Crossback sur l’année, en versions thermique, hybride ou électrique.

Mais la suite reste à écrire. A la fin de la décennie, y aura-t-il encore des voitures fabriquées dans la région parisienne, berceau historique de l’automobile, et des équipementiers pour les approvisionner ? Rien n’est moins sûr. L’activité industrielle s’est réduite comme peau de chagrin sur le site de Poissy, qui a employé plus de 27 000 salariés, produisant plus d’un demi-million de Simca par an, au milieu des années 1970. Les terrains libérés progressivement ont permis d’accueillir, le long de la Seine, le nouveau siège de Stellantis, le Green Campus, et, un jour peut-être, de l’autre côté… l’hypothétique stade du Paris Saint-Germain (PSG).

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