Le président brésilien, Luiz Inacio Lula da Silva, lors du sommet des BRICS à Rio de Janeiro, au Brésil, le 7 juillet 2025.

« Les BRICS moins » : c’est par cette formule ironique que le quotidien brésilien O Globo a résumé le sommet des pays émergents, dits « BRICS+ », organisé à Rio de Janeiro, dimanche 6 et lundi 7 juillet. Conçue pour rassembler les grandes puissances du « Sud global », solidaires face à l’unilatéralisme américain, la rencontre s’est finalement tenue en l’absence de plusieurs de ses membres les plus influents. Elle a surtout mis en lumière les fractures internes du groupe et débouché sur des conclusions en demi-teinte.

Luiz Inacio Lula da Silva misait pourtant beaucoup sur « son » sommet. Outre les membres historiques des BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud), étaient conviés les nouveaux « adhérents » du club (Arabie saoudite, Egypte, Ethiopie, Emirats arabes unis, Iran et Indonésie) mais aussi dix pays « associés » (dont le Nigeria, Cuba ou le Vietnam) et une série d’Etats « invités », tels la Turquie, le Mexique et l’Angola. Soit la moitié de la population mondiale et environ 40 % de son produit intérieur brut.

Mais la liste des présents s’est révélée décevante. Ni le président russe, Vladimir Poutine, visé par un mandat d’arrêt de la Cour pénale internationale, ni son homologue chinois Xi Jinping, demeuré à Pékin, n’ont fait le déplacement à Rio : le premier a été remplacé par son ministre des affaires étrangères, Sergueï Lavrov, le second par son premier ministre, Li Qiang. L’Egyptien Abdel Fattah Al-Sissi et l’Iranien Massoud Pezeshkian étaient également absents.

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