Lors d’une manifestation organisée par les familles des otages israéliens capturés dans la bande de Gaza depuis octobre 2023, pour réclamer des mesures visant à obtenir leur libération, à Tel-Aviv, le 9 août 2025.

« Il faut faire la révolution contre ce gouvernement. Mais comment faire ? » Miri Rozovsky, 57 ans, résume la question qui traverse la partie de la société israélienne en colère contre le gouvernement de Benyamin Nétanyahou et son refus de mettre fin à la guerre dans la bande de Gaza pour obtenir la libération des otages retenus par le Hamas depuis le 7 octobre 2023. L’annonce par le gouvernement, vendredi 8 août, de l’occupation progressive de l’enclave palestinienne, sous le feu de l’armée israélienne depuis bientôt deux ans, a jeté l’effroi parmi les milliers de personnes qui manifestent tous les samedis en solidarité avec les otages.

Comment passer de la peur à la mobilisation ? « La grève », répond Miri Rozovsky devant la place de Tel-Aviv où, comme toutes les fins de semaines, débute, samedi 9 août, un rassemblement. Comme Tomer Pelts, étudiant de 22 ans : « Nous devons durcir le mouvement parce que le gouvernement n’écoute pas les Israéliens. S’il faut aller jusqu’à la grève, nous irons. » Ou Dan, 60 ans, cadre dans la tech, ancien des forces spéciales, des bougies à la main, qui refuse de donner son nom : « La grève. Ou bien une résistance citoyenne. Parce que personne ne veut occuper Gaza : nous en connaissons le prix moral, financier, humain. »

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