A Jabaliya, dans la bande de Gaza, juin 2024.

Au festival de photojournalisme Visa pour l’image, à Perpignan, la guerre à Gaza a continué, cette année encore, d’alimenter les expositions et les polémiques. Alors qu’Israël interdit toujours l’accès du territoire aux journalistes étrangers, la dernière édition s’est fait l’écho du sort funeste réservé aux reporters gazaouis. Près de 220 d’entre eux ont été tués depuis les attaques terroristes d’Israël par le Hamas, le 7 octobre 2023, selon l’association Reporters sans frontières, qui a lancé une campagne contre le « meurtre de journalistes à Gaza ».

Lire le récit : Article réservé à nos abonnés Au Festival de Cannes, l’émotion autour du documentaire sur la photojournaliste Fatima Hassouna, tuée à Gaza

A Perpignan, deux expositions étaient consacrées à l’enclave palestinienne : les images puissantes de Fatima Hassouna, tuée lors du bombardement de sa maison, en avril, un mois avant la projection, au Festival de Cannes, du documentaire de Sepideh Farsi, Put Your Soul on Your Hand and Walk, dont elle est la protagoniste. Et le travail de Saher Alghorra, Palestinien de 28 ans récompensé du Visa d’or humanitaire, qui montre de façon crue les bombardements, les déplacements forcés, la quête désespérée de nourriture. Joint au téléphone par Le Monde à Gaza, le jeune homme a insisté : « En tant que journalistes, nous sommes tous en danger. » Le festival a aussi organisé, vendredi 5 septembre, une projection de 10 minutes d’images de différents photographes montrant la dévastation des lieux, nourrie de statistiques fouillées.

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