L’écart entre les absences des agents publics et des salariés du secteur privé s’est resserré en 2023, a indiqué, vendredi, la Direction générale de l’administration et de la fonction publique (DGAFP).
Selon son rapport annuel, les fonctionnaires se sont absentés 12 jours en moyenne en 2023, soit 1,7 jour de plus que les salariés du privé (10,3 jours).

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Un écart qui tend à se réduire entre le public et le privé. Les agents de la fonction publique se sont absentés 12 jours en moyenne en 2023, soit 1,7 jour de plus que les salariés du privé (10,3 jours), selon un rapport (nouvelle fenêtre) de la Direction générale de l’administration et de la fonction publique (DGAFP), mis en ligne vendredi 15 novembre.

À titre de comparaison, d’après un précédent document de la DGAFP, l’écart entre les absences des agents publics et des salariés du secteur privé était de 2,8 jours en 2022. Concrètement, les agents de la fonction publique ont été absents en moyenne 14,5 jours au cours de l’année 2023, contre 11,7 jours pour les salariés du privé.

L’exécutif s’attaque à l’absentéisme

L’écart entre les jours d’absence des agents publics et des salariés du secteur privé s’est donc réduit en 2023, passant de 2,8 à 1,7 jour. « Ces durées d’absence sont en baisse dans les deux secteurs par rapport à 2022, mais de façon plus notable dans le secteur public (-2,5 jours) que dans le secteur privé (-1,4 jour) », précisent les auteurs du rapport.

La question d’un « absentéisme » des fonctionnaires plus important par rapport aux salariés du privé a régulièrement été évoquée par le gouvernement. Notamment pour justifier l’annonce de certaines coupes budgétaires dans la fonction publique à hauteur de 1,2 milliard d’euros, et en particulier le passage à trois jours de carence (non payés) au lieu d’un actuellement en cas d’arrêt maladie.

La fréquence plus élevée des absences pour raison de santé dans la fonction publique par rapport au secteur privé « est en partie liée à des effets de structure (davantage de femmes et des agents plus âgés) », et « la présence de métiers à forte pénibilité peut aussi contribuer à expliquer ces écarts. »


Y.R. avec AFP

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