Kiev et Washington sont parvenus à trouver un accord de cessez-le-feu en Ukraine.
De son côté, la Russie n’a pas encore donné son aval.
Pour Arthur Kenigsberg, spécialiste de l’Europe centrale, les Américains n’utilisent pas la bonne « technique de négociation » avec Moscou.
Alors que Washington et Kiev ont trouvé un accord pour un cessez-le-feu renouvelable de 30 jours, la Russie semble vouloir faire trainer les choses. Moscou n’a, en tout état de cause, pas encore donner son approbation. Les Américains, par la voix de Trump, ont renvoyé la balle dans le camp du Kremlin. Une attitude inutile pour Arthur Kenigsberg, spécialiste de l’Europe centrale. Selon lui, « les Russes ont montré depuis au moins 2022 qu’ils étaient plutôt hermétiques à cette pression ». Pire encore, il ne croit pas que « la technique de négociation américaine vis-à-vis de la Russie » ne soit la bonne.
Concrètement, « les États-Unis ne jouent pas le rapport de force jusqu’au bout avec la Russie ». En réalité, pour Arthur Kenigsberg, « ce qui amènerait la Russie à la table des négociations, c’est une déclaration de Trump qui dirait que si Poutine ne veut pas s’asseoir à la table des négociations, il augmentera l’aide militaire à l’Ukraine ». Ce qui n’est pas du tout son état d’esprit. « Il est plutôt sur un narratif d’accéder à certaines positions du Kremlin », déplore le spécialiste.
Retrouvez les explications d’Arthur Kenigsberg en intégralité dans la vidéo en tête de cet article.