La France insoumise a annoncé ce mardi 8 octobre l’exclusion de son groupe à l’Assemblée nationale et de sa formation politique du député Hugo Prevost.
Il lui était reproché des « faits graves à caractère sexuel ».
Au lendemain de cette décision, l’ancien syndicaliste étudiant de 25 ans a fait savoir qu’il démissionnait.

Les appels à démission ont été entendus. Au lendemain de son exclusion du groupe LFI à l’Assemblée nationale comme de la formation politique de gauche radicale , Hugo Prevost a annoncé qu’il démissionnait de son poste de député. L’ancien syndicaliste de 25 ans, élu en juillet face à la figure macroniste Olivier Véran , est accusé de violences sexuelles.

Des faits antérieurs aux élections législatives

Dans un communiqué publié sur X , l’Isérois a fait état de sa décision, ce mercredi 9 octobre, assurant qu’« au moment de présenter ma candidature pour le Nouveau Front Populaire dans la 1ʳᵉ circonscription de l’Isère, et lors de l’élection du 1ᵉʳ et 2d tour, je n’étais pas au courant de l’existence des accusations qui sont aujourd’hui portées à ma connaissance. »

« Je mesure la gravité des accusations qui me sont faites. Je m’en suis défendu. Je n’y répondrai pas publiquement (…) Prenant acte de la décision du Groupe La France insoumise – Nouveau Front Populaire, j’annonce dès aujourd’hui la démission de mon mandat », poursuit-il dans ce document.

Dans son communiqué, la France insoumise expliquait avoir été saisi fin septembre par le Comité de vigilance contre les violences sexistes et sexuelles de LFI « concernant des faits graves à caractère sexuel pouvant relever d’infractions pénales, antérieurs » à l’élection du député. Cette annonce avait été suivie ce mercredi de nombreuses réactions et appels à la démission du député en Isère. Sa suppléante, Salomé Robin, avait annoncé quitter son rôle « dans l’attente d’une démission » d’Hugo Prevost. C’est désormais chose faite, ouvrant la voie à des élections législatives partielles pour le remplacer.


Aurélie LOEK

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