
Sans doute rasséréné par le maintien de l’exonération de droits de douane pour le secteur aéronautique entre l’Europe et les Etats-Unis, Olivier Andriès, directeur général du motoriste Safran, a annoncé, jeudi 31 juillet, l’implantation dans l’Ain de la nouvelle usine de freins en carbone du groupe. Selon ses dires, la décision finale est intervenue mercredi 30 juillet, à l’occasion du conseil d’administration de l’entreprise.
Safran avait le choix entre trois localisations. Outre la région Auvergne-Rhône-Alpes, il aurait pu aussi s’installer dans l’Oregon aux Etats-Unis ou au Québec, au Canada. In fine, « cela s’est joué entre le Québec et la France », a indiqué le directeur général, mais c’est « l’accès sécurisé à une énergie décarbonée à un prix stable et compétitif à long terme [qui] a permis ce choix d’implantation ».
Si, en dernier ressort, Safran a préféré l’Ain au Québec, c’est aussi parce que l’Etat et la région ont décidé de soutenir financièrement cette implantation. En effet, l’Etat apportera une subvention de 15 millions d’euros tandis qu’Auvergne-Rhône-Alpes, présidée par Laurent Wauquiez, a promis 16 millions d’euros. De son côté, le motoriste compte investir « environ un demi-milliard d’euros » pour sa nouvelle usine, a précisé M. Andriès.
Il vous reste 72.56% de cet article à lire. La suite est réservée aux abonnés.