Le procureur général de la Cour de cassation a classé sans suite les signalements concernant l’actuel Premier ministre dans l’affaire Bétharram.
Le magistrat a estimé qu’aucune infraction ne peut être caractérisée à l’encontre de François Bayrou.
Deux signalements à la Cour de justice de la République (CJR) concernant l’inaction de François Bayrou lorsqu’il était ministre de l’Éducation en lien avec les accusations de violences et d’agressions sexuelles à Bétharram ont été classés sans suite, a annoncé le procureur général près la Cour de cassation, ce lundi 3 mars.
« Après analyse, en l’état des éléments portés à la connaissance du parquet général et du résultat des vérifications effectuées, aucune infraction relevant de la compétence de la Cour de justice de la République ne paraît susceptible d’être caractérisée à l’encontre de Monsieur François Bayrou, en sa qualité d’ancien ministre de l’Éducation nationale entre le 30 mars 1993 et le 2 juin 1997 », écrit dans un communiqué Rémy Heitz, exerçant les fonctions de ministère public à la CJR.
Deux députés LFI avaient saisi la Cour de justice de la République, estimant que l’actuel Premier ministre n’avait pas dénoncé les faits de violences sur mineurs dont il avait été informé lorsqu’il était ministre de l’Éducation.
François Bayrou est mis en cause depuis début février par plusieurs témoignages affirmant qu’il était au courant – ce qu’il dément – de premières accusations entourant l’établissement, où certains de ses enfants ont été scolarisés.