Cédric Jubillar saura ce mardi 9 juillet s’il est maintenu en prison.
Après trois ans de détention, le seul suspect dans la disparition de Delphine a déposé une nouvelle demande de mise en liberté.
La cour d’appel doit se prononcer en septembre prochain quant à son renvoi devant une cour d’assises.

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La disparition de Delphine Jubillar

Le mardi 9 juillet, la cour d’appel de Toulouse rendra sa décision quant à une possible remise en liberté de Cédric Jubillar, selon des informations du quotidien La Dépêche, confirmés au service police-justice de TF1 et LCI. Mis en examen et écroué depuis trois ans pour le meurtre présumé de son épouse Delphine, le peintre-plaquiste était présent une semaine plus tôt, lors d’une demande de mise en liberté déposée par ses avocats, le 2 juillet dernier.

Instruction terminée, procès en attente

L’homme de 36 ans a manifestement pris du poids en prison après trois ans d’incarcération, selon nos confrères présents à l’audience. Il s’est très peu exprimé, laissant le soin à ses avocats de présenter sa nouvelle requête de mise en liberté dans l’attente de son procès. Selon Emmanuelle Franck et Alexandre Martin, leur client a déjà passé trop de temps en prison alors que les preuves de sa culpabilité leur semblent insuffisante. 

L’avocat général a quant à lui demandé le maintien en détention, notamment pour préserver les indices d’une instruction désormais terminée.

Delphine Jubillar avait disparu du domicile conjugal de Cagnac-les-Mines (Tarn) dans la nuit du 15 au 16 décembre 2020. L’infirmière de 33 ans était mariée depuis 2013 à Cédric Jubillar, et lui avait fait part de son désir de divorcer quelques mois plus tôt. Les enquêteurs ont très tôt soupçonné son mari, troublés par son comportement et quelques incohérences dans ses faits et gestes après la disparition présumée de Delphine. 

Inculpé et écroué en juin 2021, Cédric Jubillar a toujours clamé son innocence. L’instruction est close depuis novembre 2023, et la chambre de l’instruction tranchera le 26 septembre sur son renvoi aux Assises du Tarn. Plus de trois ans après sa disparition, aucune trace de Delphine n’a été détectée. 


F.Se

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