La justice soupçonne vingt-sept membres ou ex-membres du Rassemblement national (RN) – tels que Marine et Jean-Marie Le Pen – d’avoir mis en place un système de détournement des enveloppes (21 000 euros mensuels) allouées par l’Union européenne à chaque député pour rémunérer des assistants parlementaires.

Entre 2004 et 2016, des eurodéputés du Front national (devenu Rassemblement national en 2018) se seraient servi du budget consacré par l’UE à la rémunération des assistants parlementaires pour que ces derniers travaillent en réalité – entièrement ou partiellement – pour leur parti. Un système d’emplois fictifs qui aurait permis au parti d’extrême droite de réaliser de considérables économies sur les salaires.

Le préjudice est estimé par le Parlement européen à près de sept millions d’euros. Les prévenus encourent de lourdes peines : un million d’euros d’amende, dix ans de prison et d’inéligibilité. Le verdict du procès, qui s’ouvre lundi 30 septembre, devrait être rendu le 27 novembre.

Dans cette vidéo, nous vous expliquons comment ce système aurait été mis en place au sein du Parlement européen, et aurait perduré pendant une dizaine d’années. Pour en savoir plus sur la stratégie de défense de Marine Le Pen durant ce procès, vous trouverez ci-dessous un décryptage de notre service politique.

« Comprendre en trois minutes »

Les vidéos explicatives qui composent la série « Comprendre en trois minutes » sont produites par le service Vidéos verticales du Monde. Diffusées en premier lieu sur les plates-formes telles que TikTok, Snapchat, Instagram et Facebook, elles ont pour objectif de remettre en contexte les grands événements dans un format court et de rendre l’actualité accessible à tous.

L’espace des contributions est réservé aux abonnés.

Abonnez-vous pour accéder à cet espace d’échange et contribuer à la discussion.

S’abonner

Contribuer

Réutiliser ce contenu

Partager
Exit mobile version