Achraf Hakimi, le défenseur du Paris Saint-Germain, lors d’une conférence de presse au centre d’entraînement du club à Poissy (Yvelines), le 6 mai 2025.

Dans le Uber qui la conduit à Boulogne-Billancourt (Hauts-de-Seine), cette nuit du 24 au 25 février 2023, Emma est rongée par la nervosité. Tout le long du trajet, elle échange sur WhatsApp avec son amie Jade (les prénoms ont été modifiés), qui tente de la rassurer : « Tu arrives en mode femme fatale », « Ça va bien se passer tqt [t’inquiète] »… Séparée depuis peu de son premier amour, Emma, alors âgée de 24 ans, a finalement accepté de rencontrer ce soir-là un homme à peine plus vieux qu’elle, qui la courtise depuis un mois sur Instagram.

Pour ce « date », qu’elle voit comme une façon de se changer les idées, l’habitante du Val-de-Marne s’est passé un peu de gloss sur ses lèvres. Si elle est si « stressée », comme elle le confie à Jade (« Jveux rentrer dans mon 94, c pas pour moi »), c’est aussi et surtout parce qu’elle n’a pas rendez-vous avec n’importe qui : elle se rend chez Achraf Hakimi, footballeur star du Paris Saint-Germain (PSG), qui a porté quelques semaines plus tôt la sélection du Maroc en demi-finale de la Coupe du monde 2022, au Qatar.

A 1 h 17, voici l’ex-étudiante en mode, sans profession, devant le domicile du joueur, une impressionnante maison-appartement de 300 mètres carrés sur trois niveaux, que le défenseur, descendu pour lui ouvrir la porte, loue 18 000 euros par mois. Accrochée à son téléphone, Emma commente la scène en direct – chose rarissime dans les affaires de violences sexuelles – sur WhatsApp pour Jade. D’abord en termes flatteurs : « Trop ma came », répond-elle, quand son amie lui demande si Achraf Hakimi est « BG » [beau gosse].

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