Le ministre sud-africain de la police, Senzo Mchunu, au Cap, en août 2024.

Des procureurs, des policiers, des parlementaires et un ministre au service de sulfureux hommes d’affaires et d’un cartel de drogue pour neutraliser la justice. Une semaine après les révélations explosives du chef de la police de la province du Kwazulu-Natal, le président sud-africain Cyril Ramaphosa a réagi, dimanche 13 juillet, au nouveau scandale qui secoue l’Afrique du Sud.

Le chef de l’Etat a annoncé la mise à pied du ministre de la police, Senzo Mchunu, l’un de ses proches, et la création d’une commission d’enquête judiciaire. Une de plus, se désole une large partie de la classe politique, alors que l’affaire rappelle le schéma de corruption des années Jacob Zuma.

Une semaine plus tôt, le 6 juillet, le responsable de la police de la province du Kwazulu-Natal, le lieutenant général Nhlanhla Mkhwanazi, lançait une grenade dégoupillée en accusant le ministre sud-africain de la police d’avoir ordonné le démantèlement d’une unité spéciale chargée d’enquêter sur les assassinats politiques qui aurait « démasqué un syndicat du crime ». L’affaire, assure-t-il, impliquerait des parlementaires, des officiers de police, des procureurs ainsi que des membres des services correctionnels, « tous contrôlés par un cartel de drogue et des hommes d’affaires ».

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