Un adolescent de 15 ans a été violemment agressé mardi près de son collège, à Bobigny (Seine-Saint-Denis).
Trois surveillants de l’établissement ont été suspendus par le rectorat.
L’un d’eux a été placé en garde à vue, de même qu’un jeune homme de 17 ans.
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Le 20H
Après la violente agression mardi d’un adolescent de 15 ans devant le collège Angela Davis à Bobigny (Seine-Saint-Denis), deux personnes ont été placées en garde à vue mercredi. L’une d’elles est un surveillant de l’établissement où est scolarisée la victime, en classe de troisième, a appris la rédaction de TF1/LCI. Un jeune homme de 17 ans est, lui aussi, en garde à vue après s’être rendu mercredi à la police. Les deux hommes, présumés innocents, pourront être interrogés jusqu’à vendredi midi.
Trois surveillants suspendus
Par ailleurs, ce sont au total trois surveillants qui ont été suspendus « à titre provisoire » par le rectorat de l’académie de Créteil, selon un message adressé par la direction du collège Angela Davis aux parents d’élèves et consulté par TF1/LCI. Une enquête administrative va également être lancée dans l’établissement. Deux de ces assistants d’éducation ne sont pas soupçonnés, à ce stade, d’avoir pris part à l’agression du collégien.
Mardi soir, à quelques mètres du collège, des individus cagoulés s’en sont pris à l’adolescent de 15 ans, le laissant gravement blessé au sol. Le jeune garçon, qui présentait de multiples contusions sur l’ensemble du corps et à la tête, a été transporté à l’hôpital Necker avec un pronostic vital engagé. Il a ensuite été placé dans un coma artificiel. L’adolescent a depuis pu être entendu par les enquêteurs.
Un graffiti sur les murs de l’établissement pourrait être à l’origine de l’agression. « Ils ont insulté la maman du surveillant », a témoigné un collégien au micro du 20H de TF1, comme on peut l’entendre dans la vidéo en tête de cet article. Contactée par l’équipe du 20H, la sœur de la victime le dit choqué. « Il se sent super mal, il n’ose pas parler de ce truc-là, il ne veut même pas parler de ça, confie-t-elle. Quand on lui en parle, il pleure et il s’endort. »