Dans les colonnes du « New York Times », Al Pacino raconte qu’il a frôlé la mort durant la pandémie de Covid-19.
Intitulées « Sonny Boy », les mémoires de cette légende du cinéma seront publiées en France le 18 octobre.

La pandémie aurait pu lui être fatale. Dans une interview accordée au New York Times à l’occasion de la parution de ses mémoires, Al Pacino révèle qu’il a frôlé la mort après avoir contracté le Covid 19 en 2020. Et peut-être un peu plus. « Je ne me sentais pas bien, mais de manière inhabituelle« , raconte l’interprète de Tony Montana dans Scarface. « J’ai commencé à avoir de la fièvre, j’étais déshydraté. Alors j’ai fait appeler une infirmière. J’étais assis chez moi et puis je suis parti. Comme ça. Je n’avais plus de pouls. »

Vous connaissez les acteurs. Ça fait toujours bon genre de dire qu’on est mort une fois !

Al Pacino

Pressé par notre confrère américain, le comédien âgé 84 ans donne plus de détails sur son flirt avec la mort. « Il y avait environ six infirmiers dans mon salon, il y avait aussi deux docteurs et ils portaient des combinaisons qui donnaient l’impression qu’ils venaient de l’espace. Ça m’a fait un choc de voir ça en rouvrant les yeux« , se rappelle-t-il. « Tout le monde était autour de moi et ils disaient : ‘Il est revenu, il est là !' ».

Al Pacino a-t-il fait une expérience de mort imminente ? « Je n’ai pas vu de lumière blanche. Il n’y a rien« , avoue-t-il avant de citer Shakespeare et un personnage qu’il rêve de jouer depuis des années. « Hamlet disait ‘être ou ne pas être.’ Et il n’y avait rien. J’étais juste parti« , constate-t-il. Avant de conclure avec humour : « Vous connaissez les acteurs. Ça fait toujours bon genre de dire qu’on est mort une fois !« .

Intitulées Sonny Boy, les mémoires d’Al Pacino seront publiées en France le 18 octobre prochain aux éditions du Seuil. Nommé pour la première fois à l’Oscar du meilleur acteur pour le rôle de Michael Corleone dans Le Parrain de Francis Ford Coppola sorti en 1972, il a emporté le trophée 20 ans plus tard pour sa performance dans Le Temps d’un week-end de Martin Ritt. On le reverra bientôt dans Modi, le deuxième film de Johnny Depp en tant que réalisateur.


Jérôme VERMELIN

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