Friedrich Merz a été élu chancelier mardi après un premier revers historique dans la matinée.
Il aura fallu deux tours au conservateur pour être élu par les députés du Bundestag.
La présidente de la Commission européenne Ursula Von der Leyen et le président ukrainien Volodymyr Zelensky font partie des premiers dirigeants à avoir salué son élection.

La deuxième tentative a été la bonne. Le conservateur Friedrich Merz a été élu mardi chancelier par les députés allemands du Bundestag, à l’issue d’un deuxième tour, avec 325 voix sur 630. 

Scénario sans précédent en Allemagne, il aura fallu ce deuxième tour de scrutin pour que le président du parti démocrate-chrétien (CDU) soit finalement porté de justesse au poste de chef du gouvernement. 

Lors d’un premier tour à bulletin secret dans la matinée qui ne devait être qu’une simple formalité après l’accord de coalition signé avec les sociaux-démocrates, Friedrich Merz n’était pas parvenu à obtenir le seuil nécessaire à son élection. Du jamais-vu depuis l’après-guerre pour un futur chancelier. 

Défis majeurs

Cette journée chaotique illustre la fragilité du nouveau dirigeant allemand, élu pour 4 ans, attendu à Paris dès mercredi par Emmanuel Macron afin de consolider le couple historique franco-allemand. 

Dans un contexte économique très compliqué, sous pression de l’extrême droite en pleine ascension et confronté à la nécessité de financer le réarmement du pays face à la menace russe aux frontières de l’Europe, le conservateur de 69 ans souffre en outre d’un déficit de popularité dans l’opinion. Il débute ainsi son mandat privé de tout « état de grâce ». 

Friedrich Merz a toutefois reçu, dès l’annonce de son élection, les messages de félicitations de la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, et du président ukrainien Volodymyr Zelensky, dont le nouveau chancelier se présente comme un soutien sans faille. 

V.M avec AFP

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