La direction de Casa a annoncé jeudi un plan de sauvegarde de l’emploi (PSE).
Selon nos informations, 133 des 143 magasins de l’enseigne d’ameublement vont fermer.
Ces fermetures vont engendrer 600 suppressions de postes sur les 644 salariés.

L’entreprise de magasins d’ameublement Casa est (elle aussi) dans la tourmente. Le 23 mars dernier, Casa France avait annoncé demander son placement en redressement judiciaire. Jeudi 15 mai, une réunion du Conseil social et économique (CSE) s’est tenue. Au menu des discussions : la présentation du plan de sauvegarde de l’emploi (PSE). 

Selon les informations du service économie de TF1, le plan social (nouvelle fenêtre) annoncé par la direction va entraîner la fermeture de 133 des 143 magasins Casa. Les autres seront repris par d’autres enseignes. L’entreprise va disparaître totalement de l’hexagone. Ces fermetures vont engendrer environ 600 suppressions de postes, sur les 644 salariés en France. Jeudi, selon les syndicats, 50 magasins ont fait grève en baissant le rideau pendant environ deux heures. En outre, comme le précise L’Indépendant (nouvelle fenêtre), les magasins Casa devraient fermer le 20 juin prochain au plus tard. 

La faillite de Casa Belgique

Une audience est prévue le 11 juin prochain pour déterminer l’avenir de Casa. Le 23 mars, l’entreprise déclarait dans un communiqué subir « les conséquences directes de la faillite de la filiale belge du groupe » néerlandais Casa Holding BV. Casa Belgique assurait la logistique ainsi que des services essentiels, comme l’informatique de gestion et la finance.

La chaîne Casa est présente dans huit pays européens, avec un réseau de 500 magasins. Le groupe Casa compte plus de 2.230 salariés. Comme beaucoup d’enseignes du secteur, Casa souffre d’un ralentissement des affaires lié à la crise de l’immobilier, de la concurrence du géant suédois Ikea et du commerce en ligne. La chaîne avait déjà fermé ou vendu plus de 10% de ses magasins en Europe, dans le cadre d’un plan de relance mis en œuvre début 2024 et destiné à renouer avec la rentabilité en 2026.

J.C avec le service économie de TF1

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