Donald Trump et Volodymyr Zelensky se sont violemment opposés à la Maison Blanche ce vendredi 28 février.
Une vive altercation qui a très vite suscité de nombreuses réactions dans le monde.
Alors que Moscou salue ce moment « historique », l’Europe réaffirme son soutien à l’Ukraine.

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Ukraine : une 4ᵉ année de guerre… et la fin des combats ?

« Vous ne serez jamais seul. » Après la violente altercation qui a opposé le président américain Donald Trump à son homologue ukrainien Volodymyr Zelensky à la Maison Blanche, l’Union européenne fait bloc et a réaffirmé son soutien à Kiev. « Soyez forts, soyez courageux, n’ayez pas peur », ont écrit les présidents de la Commission européenne Ursula von der Leyen et du Conseil Antonio Costa dans une déclaration commune sur les réseaux sociaux.

« Nous continuerons à travailler avec vous pour une paix juste et durable », ont-ils assuré, tandis que la cheffe de la diplomatie de l’Union européenne, Kaja Kallas, a estimé qu’« il est devenu clair que le monde libre a besoin d’un nouveau leader ». « C’est à nous, Européens, de relever ce défi. L’Ukraine est l’Europe ! Nous sommes aux côtés de l’Ukraine », a-t-elle ajouté.

Nous ne devons jamais confondre l’agresseur et la victime dans cette terrible guerre

Friedrich Merz

Des déclarations de soutien qui ont rapidement gagné la majorité des États-membres de l’Union européenne. Peu après l’affrontement entre Donald Trump et Volodymyr Zelensky, Emmanuel Macron a rappelé qu’il « y a un agresseur qui est la Russie, il y a un peuple agressé qui est l’Ukraine ». Jean-Noël Barrot, chef de la diplomatie française, a lui appelé les Européens à passer « aux actes » pour assurer leur « sécurité collective ».

Même son de cloches outre-Rhin, où Olaf Scholz a assuré que « personne ne souhaite plus la paix que les citoyens et citoyennes d’Ukraine ». « Cher Volodymyr Zelensky, nous soutenons l’Ukraine dans les bons comme dans les moments difficiles. Nous ne devons jamais confondre l’agresseur et la victime dans cette terrible guerre« , a écrit de son côté Friedrich Merz, présenté comme le futur chancelier allemand, sur X.

Zelensky face à Trump : la rupture ?Source : JT 20h WE

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« Chers Volodymyr Zelesnky, chers amis ukrainiens, vous n’êtes pas seuls », a renchérit le Premier ministre polonais Donald Tusk, tandis que son homologue hollandais Dick Schoof a souligné que « le soutien des Pays-Bas à l’Ukraine reste intacte. Surtout maintenant ».

Hors Union européenne, d’autres pays occidentaux ont fait part de leur soutien à Kiev, le Canada soulignant que l’Ukraine se battait pour sa liberté mais aussi pour « la nôtre » et le Danemark se disant « fier d’être aux côtés de l’Ukraine et du peuple ukrainien ». « Une Suède unie est derrière nos amis en Ukraine », a également écrit le Premier ministre suédois Ulf Kristersson. 

Seule exception notable en Europe : la Hongrie de Viktor Orban. Ce dernier est le seul, pour l’heure, à avoir remercié Donald Trump. « Les hommes forts font la paix, les hommes faibles font la guerre. Aujourd’hui le président Donald Trump a défendu courageusement la paix. Même si c’est dur à digérer pour beaucoup. Merci, M. le Président ! », a-t-il écrit sur les réseaux sociaux. La Première ministre italienne Giorgia Meloni, proche de Donald Trump, a plaidé un sommet « sans délais » entre les États-Unis, l’Europe et leurs « alliés ».

Quant à Moscou, sans surprise, l’altercation entre les deux chefs d’État a été qualifiée d’« historique » par Kirill Dmitriev, le patron du Fonds russe d’investissement direct et un des négociateurs russes dans les pourparlers russo-américains qui se sont tenus le 18 février en Arabie saoudite. 


F.R avec AFP

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