Avec les vacances d’été qui commencent, la SPA alerte sur les risques d’abandon, alors que les refuges sont déjà saturés.
Savez-vous que vous pouvez aider les associations en accueillant un animal chez vous quelques jours ?
Découvrez le rôle de famille relais SPA.
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Le 13H
Depuis deux semaines, Rayko est le nouveau membre de la famille. Ce berger malinois d’un an a trouvé ici un foyer plutôt dévoué à Eysines (Gironde). Ce ne sera pas forcément sa famille définitive, mais en attendant une adoption, il apprend à vivre avec des humains. « On est allés le chercher au chenil, on avait l’impression que c’était un chien sauvage, parce qu’il n’avait aucune base de vie en foyer, témoigne Yuchen Got. Maintenant, il vient nous voir, il nous fait des câlins le matin, le soir. »
Après la mort de leur ancien chien, Yuchen et ses enfants ont voulu aider les animaux en devenant « famille relais » pour la SPA. Mais, souvent en déplacement professionnel, la jeune femme ne se voyait pas s’engager sur du long terme : « Ça me fait plaisir de l’accueillir pendant un moment, de lui donner ce qu’on peut, avant qu’il trouve sa famille définitive. Ça peut être deux ou trois mois, ou encore beaucoup plus ponctuel. Le plus grand rôle en tant que famille d’accueil, c’est de lui donner de l’amour »
« Un engagement vraiment spécifique »
La famille relais n’a rien à débourser pour l’animal qu’elle accueille. Dans la maison SPA de Bordeaux (Gironde) les fournitures sont déjà prêtes. À noter qu’il y a une trentaine de familles relais dans le département de la Gironde. Mais la SPA aimerait en recruter davantage, même si ce type de mission se révèle très exigeant. « Ça demande un engagement vraiment spécifique, accueillir un animal qui arrive peut-être d’enquête, ou de refuge, avec ses puces, ses vers et peut-être ses blessures aussi, qui nécessite beaucoup de temps, beaucoup de soins », confirme Marine Duchêne, responsable de la maison SPA.
Le début d’été est un moment complexe pour les associations de protection des animaux. Dans un refuge indépendant à Bayonne (Pyrénées-Atlantiques), des dizaines de chatons seront bientôt disponibles à l’adoption. Des familles relais sont donc nécessaires pour les premiers mois de croissance jusqu’au sevrage. Retrouvez tous les détails du reportage dans la vidéo en tête de cet article.
