• Le Premier ministre a évoqué l’année blanche prévue en 2026.
  • François Bayrou assure que les membres du gouvernement seront également concernés et explique que leurs indemnités ne vont pas augmenter l’an prochain.
  • Il annonce aussi le lancement d’une mission confiée à René Dauzière, chargé d’identifier et supprimer les avantages indus dont pourraient bénéficier les politiques.

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Budget 2026 : les annonces choc de François Bayrou

Pour réaliser des économies, le gouvernement défend l’idée d’une année blanche en 2026. Concrètement, il s’agira de maintenir au niveau de 2025 une série de prestations sociales, qu’il s’agisse des allocations familiales, des minima sociaux, de la prime d’activité ou bien encore du RSA ou des pensions de retraite. Un effort important demandé aux Français, dont François Bayrou assure être conscient. À travers une vidéo (nouvelle fenêtre) publiée sur YouTube ce vendredi, il a assuré que cette rigueur budgétaire devrait s’appliquer de manière identique pour les ministres. 

« On me dit souvent que les membres du gouvernement doivent faire un effort comme les autres », a-t-il indiqué. « Eh bien aucune de leurs indemnités n’augmentera pendant la période durant laquelle les retraites des Français ou les salaires de la fonction publique resteront gelés. »

Une chasse aux privilèges va être enclenchée

Si la mesure annoncée par François Bayrou est avant tout symbolique, elle doit contribuer à transmettre un message simple. Celui que les membres du gouvernement ne sont pas au-dessus de la mêlée, et qu’ils contribuent également à leur échelle aux économies nécessaires pour consolider les finances de l’État.

Dans la vidéo postée en cette fin de semaine, le maire de Pau a par ailleurs effectué une autre annonce. Il veut ainsi passer au crible et supprimer d’éventuels avantages indus dont bénéficieraient les responsables politiques. À ces fins, il a confié une mission à l’ex-député socialiste René Dosière pour les identifier, en réponse à de nombreux messages de Français.

François Bayrou a expliqué que beaucoup de contribuables estiment nécessaire de « toucher aux privilèges – entre guillemets –  des responsables politiques, des parlementaires ou des membres du gouvernement ». Une aspiration qu’il assure avoir entendue. « Je prends très au sérieux cette question, parce qu’elle signifie qu’il y a un soupçon. Les Français pour beaucoup d’entre eux en sont venus à penser que les politiques s’en mettaient plein les poches (…) que c’était une gabegie d’argent public », a-t-il affirmé. « Il faut éclaircir tout ça. Est-ce qu’il y a pour les parlementaires français ou responsables politiques des situations d’avantages indus, excessifs, inacceptables ? », s’est-il interrogé.

Si la mission de René Dosière identifie en effet une série d’avantages indus, « ils seront supprimés » certifie François Bayrou, qui souhaite un maximum de « transparence »

TD avec AFP

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