Cette classification avait suscité de vives protestations au Pérou. Le pays sud-américain va cesser de classer les cas de personnes transgenres parmi les troubles mentaux, une classification abandonnée en 2022 par l’Organisation mondiale de la santé.

Le ministère de la santé a annoncé, mardi 26 juin, que les personnes transgenres seraient désormais décrites comme présentant une « discordance de genre », ce qui leur garantira un accès universel aux traitements de santé psychique.

Cette décision est consécutive à la mise à jour le mois dernier par le gouvernement de la liste des affections assurables, qui depuis 2021 offre des prestations pour les traitements de santé psychique.

Des centaines de personnes avaient protesté devant le ministère de la santé à Lima contre cette classification, le 17 mai, à l’occasion de la Journée mondiale contre l’homophobie, la transphobie et la biphobie. « Nous ne sommes pas des malades mentaux et nous ne souffrons d’aucun trouble mental », avait déclaré à l’Agence France-Presse (AFP) Gianna Camacho, militante au sein de la Fédération nationale des droits humains (CNDDHH).

Le Monde avec AFP

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