Marine Le Pen affirme qu’il « est temps d’acter la rupture » avec le parti d’extrême droite allemand AfD

L’ancienne présidente du Rassemblement national (RN), Marine Le Pen, est revenue mercredi matin, sur Europe 1 et CNews, sur la rupture de son parti avec le parti d’extrême droite allemand, Alternative pour l’Allemagne (AfD). « L’AfD va de provocation en provocation, on a temporisé, j’ai eu l’occasion de prendre mes distances. Maintenant il n’est plus temps de prendre nos distances, il est temps d’acter la rupture », a déclaré Mme Le Pen. Elle a ainsi estimé qu’il s’agissait d’un « mouvement qui n’[était] pas dirigé et qui, manifestement, subi[ssait] l’emprise de groupements radicaux ».

« Nous ne siégerons plus avec eux lors du prochain mandat », avait tranché mardi Alexandre Loubet, directeur de la campagne menée par Jordan Bardella, auprès de Libération. Sollicité par Le Monde, le RN confirmait la rupture, décision prise « à la suite des récentes déclarations de l’AfD ». Dans les quotidiens italien La Repubblica et britannique Financial Times, Maximilian Krah, tête de liste de l’AfD au scrutin du 9 juin, soutenait que tout membre des SS, organisation paramilitaire pivot du projet totalitaire d’Adolf Hitler, ne devrait pas être considéré « automatiquement comme un criminel ».

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Marine Le Pen s’est par ailleurs redite « critique de l’Union européenne, [pas] de l’Europe », qui a, selon elle, « de beaux jours devant elle pour peu qu’on respecte la souveraineté des nations ». Elle a estimé que ces élections étaient « fondamentales » pour s’opposer au « projet d’Emmanuel Macron et ses amis [qui] vise à retirer aux nations les dernières compétences qu’ils leur restent ».

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