L’ouragan Hélène, qui a causé plus de 200 morts aux États-Unis, n’en finit plus de faire des dégâts.
La Caroline du Nord a été particulièrement touché par les pluies diluviennes qui ont tout emporté sur leur passage.
Les secours commencent à peine à arriver dans cet État, désormais figé dans la boue.
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LE WE 20H
La rivière Swannanoa, qui coule le long des montagnes du sud-est des États-Unis, a retrouvé son lit, laissant derrière elle le chaos et la destruction. En Caroline du Nord, plusieurs jours après le passage de l’ouragan Hélène, l’heure est toujours au nettoyage. La boue a tout recouvert jusqu’au plafond des maisons. « Je continue de pleurer. Vous revenez quelque part, pensant connaître l’endroit, et en fait, il n’y a plus rien », se désole une habitante dans la vidéo ci-dessus.
Beaucoup de gens ont tout perdu et la plupart n’ont pas d’assurance parce qu’il n’y avait jamais eu d’inondation ici.
Beaucoup de gens ont tout perdu et la plupart n’ont pas d’assurance parce qu’il n’y avait jamais eu d’inondation ici.
Un habitant de Caroline du Nord
Rien que dans cette région, on dénombre 72 morts et 200 disparus. Au début de la semaine, les habitants se sont retrouvés coupés du monde. Après trois jours de pluie sans interruption, de puissants courants ont tout emporté sur leur passage. « La boue est arrivée très vite. Beaucoup de gens ont tout perdu et la plupart n’ont pas d’assurance parce qu’il n’y avait jamais eu d’inondation ici », témoigne un habitant.
Pour des centaines de milliers de personnes, il n’y a plus d’électricité et pas d’eau courante. Un millier de soldats est arrivé en renfort avec des produits de première nécessité, mais les routes sont détruites ou impraticables. Alors pour acheminer les vivres, les bénévoles utilisent des mulets ou les hélicoptères d’une compagnie privée. « Pendant des jours, il n’y a eu aucune aide. On a été les premiers à en apporter. Et tout ça, c’est pour la communauté », souligne l’un d’eux.
Le président Joe Biden a annoncé que le nettoyage serait entièrement pris en charge par l’État fédéral. Les dégâts se chiffrent en milliards d’euros.
