Alors qu’il se rendait dans le Vermont en famille, le vice-président américain a été accueilli par des manifestants pro-ukrainiens en colère.
Ces derniers lui reprochent d’être un « traître » et de servir les intérêts de la Russie.
J.D. Vance s’est montré extrêmement virulent vendredi à l’égard de Volodymyr Zelensky lors de son échange avec Donald Trump.
« Va skier en Russie ! » Alors qu’il se rendait, samedi 1ᵉʳ mars, dans une station de ski du Vermont pour un week-end en famille, le vice-président américain J.D. Vance a été accueilli par des manifestants pro-Ukraine en colère. Comme le rapporte le New York Post (nouvelle fenêtre), des centaines de personnes indignées ont brandi des pancartes pour dénoncer son attitude face à Volodymyr Zelensky et la guerre en Ukraine.
« Honte nationale », « Vance est un traître », « Trump sert Poutine » et « Soutenons l’Ukraine », pouvait-on lire. Face à ce tollé, le numéro deux de l’administration américaine a été forcé de déplacer ses proches dans un « lieu inconnu ». Vendredi, lors de l’échange entre Volodymyr Zelensky et Donald qui a viré au fiasco (nouvelle fenêtre), J.D. Vance a enfoncé le clou. Il a reproché au président ukrainien de « manquer de respect » aux États-Unis et l’a sommé de « dire merci ».
Des manifestations dans tout le pays
D’après les médias américains, des contre-manifestants ont également fait entendre leur voix à Waitsfield. Des camionnettes ornées de drapeaux « Make America Great Again » ont été aperçues. Si cette manifestation contre l’administration Trump avait été annoncée avant l’altercation entre Donald Trump et Volodymyr Zelensky, l’humiliation subie par le président ukrainien « a probablement galvanisé encore plus de gens à venir manifester aujourd’hui », a déclaré à la radio Vermont Public Judy Daly, l’une des organisatrices de la manifestation.
D’autres manifestations se sont tenues à travers les États-Unis ce samedi à New York, Los Angeles ou Boston. Ce dimanche, une quinzaine de dirigeants alliés de Kiev se réunissent à Londres pour un sommet crucial sur les garanties de sécurité en Europe et l’Ukraine. Une réunion qui précède de quelques jours un sommet européen extraordinaire sur l’Ukraine prévu le 6 mars à Bruxelles.