Le pronostic vital d’un conducteur de scooter, qui avait refusé d’obtempérer le 15 avril à Bourges, est toujours engagé.
Accompagné d’un ami, ce dernier a chuté du véhicule après un tir de gaz lacrymogène de la police municipale.

Un jeune homme de 22 ans a été hospitalisé dans un état grave et son pronostic vital est engagé après avoir chuté à scooter alors qu’il refusait d’obtempérer, a-t-on appris de source policière. Il était 23h52 lundi 15 avril à Bourges (Cher) lorsque la police a été appelée après qu’un scooter a percuté un lampadaire et que les deux passagers ont été blessés. 

Une enquête ouverte par le parquet

Selon cette source au service police-justice de TF1/LCI, deux policiers municipaux ont tenté de contrôler un scooter vers 23h30 ce soir-là, dont les deux passagers ne portaient pas de casque.« Face au refus d’obtempérer », la police municipale « procédait au dépassement du deux roues et faisait usage d’un pulvérisateur de gaz lacrymogène à leur hauteur », lorsque le scooter a chuté. 

À nos confrères de l’AFP, la procureure de la République de Bourges Céline Visiedo a annoncé l’ouverture d’une enquête « pour vérifier les circonstances de l’accident ». Cette dernière estime qu’« il est encore trop tôt pour savoir si le tir de gaz lacrymogène » est à l’origine de l’accident. Les deux policiers n’avaient pas activé leur caméra-piéton lors de l’opération. 

Blessé grièvement, le conducteur a été pris en charge par le Samu avant d’être transporté à l’hôpital. Le passager, âgé de 20 ans, a également été blessé mais était conscient à l’arrivée de la police. 


C.Q avec le service police-justice de TF1/LCI

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