- Emmanuel Macron pourrait bientôt annoncer l’instauration d’un service militaire volontaire.
- L’objectif serait de recruter 3.000 volontaires dès 2026.
- L’édito politique de Christophe Barbier sur LCI.
Partout en Europe, le service militaire volontaire s’adapte pour attirer de nouveaux jeunes face à la menace russe. Et la France ne fait pas exception. Emmanuel Macron devrait ainsi annoncer dans la semaine l’instauration d’un service militaire universel, rémunéré et sur la base du volontariat.
« Le but est d’avoir un troisième pilier à notre défense »,
analyse Christophe Barbier dans son édito politique du lundi 24 novembre. « Il y a les militaires professionnels, il y a les réservistes et il y aurait ce troisième corps, c’est-à-dire des conscrits volontaires qui seraient formés avec une ambition sur les effectifs : 3.000 volontaires dès l’année prochaine, 10.000 en 2030, et 50.000 en rythme de croisière à partir de 2035 »,
développe-t-il.
Avec cette annonce, c’est ainsi le Service national universel (SNU) qui tombe définitivement à l’eau. « Pourquoi ? Parce qu’on ne voyait pas vraiment son objectif concret. C’était quoi ? Faire du civisme ? Lutter contre le séparatisme ? Servir la République ? Avoir de l’engagement caritatif ? C’était trop flou. Et puis surtout, ça a buté sur son financement », explique l’éditorialiste.
Pour cette nouvelle formule, l’objectif est clair : « Former des soldats aptes au combat, mais qui n’iront pas au front,
poursuit-il. Si l’armée professionnelle devait être mobilisée, eux, ils sécuriseraient le pays avec un coût qui est plus encadré ».
Jusqu’à 2 milliards s’ils sont 50.000 volontaires en 2035.

