La foire Art Monte-Carlo, au Grimaldi Forum Monaco, en juillet 2025.

Une des plus petites foires d’art du monde (25 exposants) a lieu dans un des plus minuscules pays de la planète (il tiendrait tout entier dans Central Park à New York) – mais qui comporte le plus grand nombre de milliardaires au mètre carré –, pour une durée parmi les plus courtes qu’on connaisse : du 7 au 9 juillet, vernissage professionnel inclus. Il s’agit d’Art Monte-Carlo, dont c’est la neuvième édition, une invention du groupe suisse Palexpo SA, qui gère aussi le salon Artgenève.

Le paradoxe, c’est qu’à Monaco, les ventes sont plutôt rares. Peu nombreux donc (un tiers environ) sont les exposants des années précédentes à tenter à nouveau l’aventure. Ainsi, Nathalie Obadia n’a pas repris de stand cette année. On l’a pourtant croisée, en visiteuse, au vernissage. Pour une raison que nous explique Georges-Philippe Vallois, qui, lui, a un stand : « Je viens moins pour vendre que pour présenter le travail de la galerie à une nouvelle clientèle, des gens que nous ne voyons nulle part ailleurs. » Ce chaland-là vaut le voyage, stand ou pas, et les affaires se traitent – sur le long terme – plus aisément dans des dîners, mondains (d’où leur désarroi de n’être pas conviés au dîner princier du vernissage de l’exposition du Centre Pompidou qui se tenait le même soir) ou intimes, que sur la foire.

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