• Erika Kirk vient d’être nommée directrice de Turning Point USA, l’organisation créée par son mari.
  • Première association chez les étudiants aux États-Unis, elle a joué un rôle majeur dans le retour de Donald Trump à la Maison Blanche.
  • Après la mort de l’influenceur controversé, son épouse avait annoncé qu’elle lui survivrait.

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L’influenceur conservateur Charlie Kirk abattu aux États-Unis

Elle avait promis de poursuivre les combats de son mari. Erika Kirk, la veuve de l’influenceur pro-Trump Charlie Kirk, tué d’une balle dans la tête lors d’un rassemblement d’étudiants dans l’Utah le 10 septembre dernier, va le remplacer à la tête de Turning Point USA, l’organisation qu’il avait créée pour attirer les jeunes Américains vers le Parti républicain. Dans les mois qui viennent, c’est elle qui ira prêcher sa parole sur les campus.

« Le conseil d’administration de Turning Point a élu à l’unanimité Erika Kirk comme nouvelle directrice » de l’organisation, annoncent ses responsables ce jeudi sur X. « Par le passé, Charlie avait exprimé à plusieurs responsables que c’était ce qu’il souhaitait en cas de décès », ajoutent-ils. Diplômée en sciences-politiques, cette ancienne Miss Arizona de 36 ans a également été désignée comme présidente du conseil d’administration.

Le mouvement que mon mari a créé ne mourra pas

Erik Kirk, le 12 septembre

Créé par Charlie Kirk lorsqu’il avait 18 ans, Turning Point USA s’est imposée au fil des années comme la première association politique de jeunesse aux États-Unis. Elle dispose d’antennes sur plus de 800 campus à travers le pays, et son fondateur était perçu comme un rouage essentiel de la reconquête de la Maison Blanche par Donald Trump l’an dernier.

Chrétien nationaliste, farouche défenseur de la famille traditionnelle, Charlie Kirk était à la fois adulé et honni pour ses propos pro-armes, antiavortement, anti-migrants ou sa rhétorique virulente envers les minorités ethniques et la communauté LGBT+. « Le mouvement que mon mari a créé ne mourra pas », avait annoncé Erika Kirk dans un discours deux jours après le meurtre de son mari.

Un « martyr » pour le camp MAGA

Alors que Donald Trump avait ordonné que les drapeaux soient mis en berne, son vice-président JD Vance s’était rendu dans l’Utah pour récupérer la dépouille de l’influenceur et avait animé son podcast à sa place. Des honneurs qui disent la place particulière qu’occupait au sein de la galaxie trumpiste cet allié sans fonction gouvernementale ni mandat électoral.

Après l’assassinat de ce personnage controversé, la droite américaine l’a érigé en « martyr » de la liberté d’expression et appelé à censurer toute personne jugée irrespectueuse envers sa mémoire. Ces derniers jours, des dizaines de personnes ont perdu leur emploi à cause de messages célébrant sa mort sur les réseaux sociaux, ou critiquant son héritage intellectuel.

Mercredi, l’humoriste Jimmy Kimmel, célèbre animateur télé, a été privé d’antenne par la chaîne ABC après ses propos accusant la droite américaine d’exploiter politiquement l’assassinat. Une décision prise quelques heures après que le patron du gendarme des télécoms américains (FCC) a menacé de retirer la licence des chaînes qui continueraient à diffuser son émission.

J.V.

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