Un homme a tué à l’arme blanche 1 personne et a grièvement blessé au moins 3 policiers municipaux samedi 22 février à Mulhouse (Haut-Rhin).
Depuis le Salon de l’agriculture, Emmanuel Macron a immédiatement évoqué un « acte de terrorisme », « islamiste ».
Le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau a ajouté que « la dimension psychiatrique de l’individu est sans doute une autre cause d’explication ».

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Attaque au couteau à Mulhouse : 1 mort et plusieurs blessés

Voilà plus d’un an que la France n’avait pas été frappée par le terrorisme sur son sol. Samedi 22 février, dans l’après-midi, un individu a tué à l’arme blanche un Portugais de 69 ans et a grièvement blessé trois policiers municipaux à Mulhouse (Haut-Rhin). Après s’être entretenu avec le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau, le président de la République Emmanuel Macron a évoqué un « acte de terrorisme », « islamiste », « qui ne fait pas de doute ».

Le principal suspect, interpellé par les forces de l’ordre et placé en garde à vue, est un homme de 37 ans, arrivé illégalement en France en 2014. Invité du 20H de TF1, Bruno Retailleau a confirmé qu’il s’agissait d’un Algérien sous obligation de quitter le territoire français (OQTF). « L’Algérie l’a refusé à dix reprises. À dix reprises, mes services ont relancé le consulat algérien sans jamais que celui-ci n’accepte quelqu’un qui était né en Algérie », a-t-il expliqué (voir vidéo en tête de cet article).

La dimension psychiatrique de l’individu est sans doute une autre cause

Bruno Retailleau

Le suspect de l’attentat avait déjà été « condamné pour apologie du terrorisme », a encore indiqué le ministre de l’Intérieur. Il avait été condamné à six mois de prison peu après le massacre du 7 octobre en Israël. Le procureur de Mulhouse Nicolas Heitz a précisé de son côté que l’individu était « fiché au FSPRT », le fichier de traitement des signalements pour la prévention de la radicalisation à caractère terroriste.

La radicalisation et le caractère terroriste ne sont pas les seules sources d’explication, a souligné Bruno Retailleau une fois sur place. « La dimension psychiatrique de l’individu est sans doute une autre cause », a-t-il insisté depuis le Haut-Rhin. Le ministre a souligné que le suspect avait, lors de son passage derrière les barreaux, fait l’objet d’une expertise « qui avait détecté un profil schizophrène ».

Depuis sa sortie de prison et le refus de l’Algérie de le reprendre lors de son placement en centre de rétention administrative, il faisait l’objet d’une assignation à résidence avec une obligation quotidienne de pointer au commissariat.


I.N

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