Au lendemain de l’attaque au couteau qui a fait un mort et trois blessés samedi à Mulhouse, le ministre des Affaires étrangères Jean-Noël Barrot annonce qu' »un conseil interministériel de contrôle de l’immigration se réunira mercredi ».
« Nous devons faire plus et nous devons faire mieux », affirme Jean-Noël Barrot, alors que Bruno Retailleau a mis en cause la non-coopération de l’Algérie s’agissant du suspect, un ressortissant algérien en situation irrégulière.
« Un conseil interministériel de contrôle de l’immigration se réunira ce mercredi » autour du Premier ministre François Bayrou, a annoncé dimanche le chef de la diplomatie française Jean-Noël Barrot, au lendemain de l’attaque au couteau à Mulhouse et dont le suspect est un Algérien en situation irrégulière.
Cet homme de 37 ans est soupçonné d’avoir tué à l’arme blanche une personne et d’avoir grièvement blessé au moins trois policiers municipaux samedi à Mulhouse (Haut-Rhin), un « acte de terrorisme » selon Emmanuel Macron. Invité du 20H de TF1 samedi soir, le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau a indiqué que le suspect faisait l’objet d’une obligation de quitter le territoire français (OQTF) et a accusé l’Algérie de l’avoir refusé à dix reprises.
Il y a des pays vis-à-vis desquels il nous faut effectivement prendre des mesures fortes
Il y a des pays vis-à-vis desquels il nous faut effectivement prendre des mesures fortes
Jean-Noël Barrot, ministre des Affaires étrangères
« Nous devons faire plus et nous devons faire mieux » en matière de contrôle de l’immigration, a estimé le ministre des Affaires étrangères lors d’un entretien sur Europe 1, affirmant par ailleurs avoir demandé « aux 19 ambassadeurs, dans les pays où nous avons le plus de difficultés à renvoyer les étrangers en situation irrégulière, à [lui] faire un rapport circonstanciel dont [il] présentera les résultats ce mercredi au Premier ministre pour que nous puissions prendre des actions vigoureuses de manière ».
« Il y a des pays vis-à-vis desquels il nous faut effectivement prendre des mesures fortes. Il y en a d’autres où, au contraire, il nous faut des mesures d’accompagnement », a-t-il ajouté.
