• Le radis est un légume-racine appartenant à la famille des crucifères.
  • Riche en eau, détoxifiant, il représente un réel atout santé.
  • Mais il peut aussi être compliqué à digérer.

Croquant, rafraîchissant et pauvre en calories, le radis se glisse souvent dans nos assiettes. Radis rouge, radis noir, en salade ou à l’apéro, il est même l’un de nos chouchous de l’été. Pourtant, malgré ses atouts santé, ce petit légume peut parfois se révéler difficile à digérer. On vous explique comment le consommer pour en tirer tous les bienfaits sans désagréments.

Un légume riche en composés soufrés

Ce légume-racine, que vous pouvez déguster d’avril à juillet, appartient, comme le chou et le navet, à la famille des crucifères. Il est peu calorique, riche en eau et en vitamine C. Comme tous les légumes crucifères, les radis sont riches en composés soufrés, qui stimulent les sécrétions digestives et leur donnent leur piquant plus ou moins prononcé. Ces composés, détoxifiants, permettent d’éliminer les graisses et toxines, notamment présentes dans le foie.

Fini les radis ?

Malgré ses atouts santé, le radis peut entraîner quelques désagréments digestifs. Il « peut provoquer des ballonnements, des douleurs abdominales, voire des diarrhées », explique ainsi à Santé Magazine la diététicienne-nutritionniste Véronique Liégeois. Car le radis est également riche en fibres et en raffinose, un glucide complexe fermenté dans l’intestin à l’origine des gaz intestinaux, parfois difficile à digérer.

Les personnes sensibles ou souffrant d’irritations de l’intestin et de l’œsophage doivent donc les consommer avec parcimonie. Pour limiter ces désagréments, mieux vaut manger le radis en entrée et de préférence le midi, afin de ne pas solliciter la digestion durant la nuit. Les faire tremper dans de l’eau salée pourra également aider à mieux les digérer. De manière générale, privilégiez les petites quantités et augmentez progressivement votre consommation en fonction de votre sensibilité. Une bonne hydratation et une mastication lente peuvent également aider à réduire la gêne.

Victoria FOUILLARD pour TF1 INFO

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