Les partisans de l’ancien président brésilien Jair Bolsonaro participent à une manifestation contre les mesures prises par la Cour suprême du Brésil dans le cadre du procès de Bolsonaro, à Copacabana, à Rio de Janeiro, au Brésil, le 3 août 2025.

Des milliers de sympathisants de Jair Bolsonaro sont descendus dans les rues de plusieurs villes du Brésil, après l’annonce de sanctions américaines contre le juge chargé du procès de l’ex-président d’extrême droite, dimanche 3 août. La plupart des manifestants étaient vêtus en vert et jaune, les couleurs du Brésil, et certains brandissaient des drapeaux des Etats-Unis ou des pancartes avec la mention « Merci Trump ».

Jair Bolsonaro, 70 ans, qui réside dans la capitale brésilienne, n’a pas pu prendre part à cette manifestation. Visé par une enquête pour obstruction présumée de son procès pour tentative de coup d’Etat, il est contraint de porter un bracelet électronique, de rester chez lui soir et week-end, et il lui est interdit d’utiliser les réseaux sociaux.

Accusé d’avoir conspiré pour se maintenir au pouvoir malgré sa défaite électorale face au président actuel de gauche Luiz Inacio Lula da Silva en 2022, il encourt une lourde peine de prison lors du procès qui devrait être bouclé dans les prochaines semaines.

Mercredi, le département américain du Trésor a infligé des sanctions financières au juge de la Cour suprême Alexandre de Moraes, en charge de ce procès et également honni par les bolsonaristes pour son combat contre la désinformation qu’ils assimilent à de la « censure ». Le même jour, Donald Trump a invoqué une « chasse aux sorcières » contre son allié d’extrême droite pour justifier une surtaxe douanière de 50 % sur certains produits brésiliens exportés vers les Etats-Unis, une mesure qui doit entrer en vigueur le 6 août.

Le Monde avec AFP

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