Distribution de nourriture par l’ONG Açao da Cidadania (Action citoyenne), à Rio de Janeiro (Brésil), le 7 novembre 2024.

L’objectif a été atteint avec un an d’avance. Alors que le président Luiz Inacio Lula da Silva s’était engagé, lors de sa victoire à l’élection présidentielle, à éradiquer la faim au Brésil avant la fin de son mandat, le défi a d’ores et déjà été en partie relevé.

Selon le rapport annuel de l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) sur la nutrition dans le monde, publié lundi 28 juillet, 40 millions de Brésiliens sont sortis de l’insécurité alimentaire modérée ou sévère entre 2022 et 2024, faisant chuter la part de la population touchée par ce fléau de 32,8 % à 13,5 %, soit près de 28,5 millions de personnes.

Le pays a ainsi pu sortir de la « carte de la faim » : un planisphère des agences des Nations unies, qui teint en orange ou en rouge les pays dont plus de 2,5 % de la population ne consomme pas assez de calories pour mener une vie active. Selon les données onusiennes, ce taux a fortement reculé, passant de 4,2 % en 2022 à moins de 2,5 % en 2024.

« Une coordination d’actions »

Pour Elisabetta Racine, présidente du Conseil national de sécurité alimentaire et nutritionnelle (Consea), qui conseille le gouvernement sur les questions alimentaires, ces résultats historiques sont le fruit d’un effort collectif inédit. « Il y a eu une coordination d’actions entre différents secteurs pour s’attaquer à la fois à la faim et à la pauvreté, ce qui a permis d’obtenir des résultats efficaces à court terme », explique-t-elle.

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