Un officier de police inspectant la maison criblée de balles où un homme a tué trois personnes et en a blessé au moins 12 à Novo Hamburgo, État du Rio Grande do Sul, Brésil, le 23 octobre 2024.

Alors que le Brésil détient, selon les données de l’Organisation des Nations unies, le titre du pays avec le plus grand nombre d’homicides au monde, une nouvelle donne introduit l’espoir de changer ce triste record. D’après un rapport publié le 24 juillet par l’ONG Forum brésilien de sécurité publique (FBSP), les homicides sont en baisse dans le pays : en 2024, le Brésil en a enregistré 44 127 – soit le niveau le plus bas depuis 2012, ce qui représente une diminution de 5,4 % par rapport à 2023 et de 25 % par rapport à 2012.

A la suite de cette annonce, plusieurs députés du camp du président Luiz Inacio Lula da Silva n’ont pas tardé à attribuer ces résultats aux politiques gouvernementales. « Ce sont des données encourageantes pour poursuivre la lutte en faveur d’un pays plus sûr », a déclaré sur X le sénateur Humberto Costa, membre du Parti des travailleurs.

Espèrent-ils que ces chiffres redorent l’image de la politique sécuritaire du président dans l’opinion publique ? D’après une enquête de l’institut AtlasIntel et Bloomberg publiée le 8 juillet, 52 % des Brésiliens estiment que la sécurité publique s’est détériorée sous le gouvernement Lula, comparée à la période de son prédécesseur d’extrême droite, Jair Bolsonaro (2019-2022).

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