C’est un lieu méconnu du grand public, niché entre l’île Maurice et les Seychelles, à des centaines de kilomètres de toute terre habitée. Le trafic maritime y est pourtant d’une remarquable intensité : pêcheurs de requins, chalutiers, prospecteurs de fonds marins, propriétaires de yachts fortunés… tous ces navires se croisent dans les eaux du Saya de Malha, un gigantesque herbier marin de 40 000 kilomètres carrés.

Au cœur de cette forêt sous-marine qui s’anime à quelques dizaines de mètres de profondeur, les activités humaines sont dévastatrices. Aussi bien pour la biodiversité présente sur place que pour le rôle de puits de carbone que joue la végétation aquatique. L’ONG The Outlaw Ocean Project est allée enquêter sur ce trésor perdu de l’océan Indien. Elle met en garde sur les risques écologiques si rien n’est fait pour encadrer les activités de la zone.

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